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Mielikki

Mielikki est la déesse de la forêt, de la chasse, des druides

et des rodeurs. Originaire de finlande, son nom provient

du vieux finois “mielu”, ce qui signifie “chance”. Elle apparait

dans “Royaumes Oubliés”. Elle est souvent représentée comme

une jeune fille aux cheveux de feuilles et de mousse, vêtue de

robes vertes et jaunes. Lors de ses combats, elle chevauche une

licorne et se bat avec un cimeterre. Malgré ses batailles, c’est

un être neutre, à tendance bon. Cette déesse de la forêt est

persuadée que “les êtres intelligents peuvent vivre en harmonie

avec le monde sauvage et n’ont pas besoin d’avoir recours à la

destruction pour espérer construire la paix.” Pour elle, la voie de

la nature est la voie du bien.

Dans les campagnes, Mielikki était priée pour sa protection. Quand la chasse était fructueuse, elle se présentait aux hommes merveilleusement belle, portant une multitude de bijoux dorés et argentés. Si la chasse était mauvaise, elle apparaissait affreusement laide et vétue de haillons crasseux et de souliers faits de paille. La légende raconte qu’elle possède un coffre remplit de miel qu’elle offre aux esprit résidant dans la forêt. Tous les chasseurs de Finlande cherchent à mettre la main sur ce coffre qui leur assurerait les bonnes grâces des esprits lors de la chasse.

Toujours selon la légende, Mielikki aurait joué un rôle essentiel dans la création de l’ours: “Otho n’est point né dans un lit, il n’a point dormi dans une crèche. Le bel Otho est né, la belle crinière a grandi dans les régions voisines de la lune et du soleil, dans la patrie des étoiles, sur les bras splendides d’Ottawa (la grande Ourse). Ukko, le roi splendide des cieux, le vieillard très-haut , jeta dans l’eau un flocon de laine, et ce flocon, poussé par les vents, enflé par la vapeur de l’eau, fut porté par les vagues de la mer jusqu’au rivages des îles en fleurs, jusqu’au promontoire que fréquentent les abeilles. Mielikki, la douce vierge de la forêt, la femme courageuse de Tapio, s’élança au milieu des vagues, prit le léger flocon de laine et le cacha dans son sein. Ensuite, elle le déposa dans une petite corbeille d’argent, dans un beau berceau d’or, et elle le suspendit à un des arbres chevelus de la forêt. Et maintenant elle berce doucement son bien-aîmé; elle nourrit son doux Otho, sa belle crinière, au pied de l’humble bouleau, dans la petite forêt de pins, parmi les fleurs riches de miel. Mais l’ours n’a pas encore de dents, et les ongles manquent à ses pattes. Mielikki va partout en chercher; elle en cherche sous l’écorce des arbres durs, dans le coeur des troncs brûlés; elle en cherche sur les collines verdoyantes, dans les plaines couvertes de pins, dans les champs riches d’arboisiers. Or un pin, un bouleau s’élevaient sur une colline. Dans le pin brillait un rameau d’argent, dans le bouleau un rameau d’or. Mielikki arracha ces rameaux avec la main, et en fit des dents et des ongles pour l’ours. Et elle bâtit une tupa de bois de prunier, et elle voulut que l’ours l’habitât, au lieu de parcrourir les marais, d’errer dans les bois, de s’égarer dans les plaines. C’est de là que notre Otho est venu, que notre hôte d’or a été amené.”

 

Voilà l’extrait du livre “Les Iles d’Aland” de Louis Antoine Léouzon Le Duc, aux éditions Elibron Classics.

 

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